Dans la grande débâcle que vit la Grèce depuis 2010, un seul secteur avait jusque-là surnagé : le tourisme. 2014 avait même été une année record avec 24 millions de visiteurs et 14 milliards d?euros de revenus directs, soit 20 % du PIB. Le secteur, qui employait déjà 700 000 personnes, un travailleur grec sur cinq, avait créé 100 000 nouveaux emplois. Et 2015 semblait devoir battre les records de l?année précédente avec la prévision de 25 millions de touristes et 15 milliards de chiffre d?affaires.
Les réservations en chute libre
« Ces chiffres étaient valables? jusqu?au 27 juin, explique Xenophon Petropoulos, responsable de la Confédération des entreprises touristiques. Mais dès le 27 juin, au lendemain de l?annonce du référendum et de l?établissement du contrôle bancaire, nous avons vu chuter la courbe des réservations pour les mois d?août et de septembre. Nous perdons chaque jour 50 000 réservations sur les prévisions. » S?il n?existe pas encore de chiffres officiels sur les désistements, la presse grecque commence à faire état de bateaux partant pour les îles à moitié vides ou de charters anglais ou allemands en direction d?Athènes annulés au dernier moment. « Les touristes n?ont rien à redouter, explique Petropoulos. Leurs cartes de crédit sont acceptées partout et ils peuvent retirer de l?argent. Mais si le non l?emporte dimanche, nul ne peut dire ce qui va...
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