Comme tous les Airbus, l'A320 immatriculé D-AIPX, exploité par Germanwings, filiale de Lufthansa, est équipé d'un ACARS (Aircraft Communication Addressing and Reporting System). Ce système automatique transmet par radio des messages au centre de maintenance de la compagnie aérienne sur l'état de l'avion et les pannes éventuelles. Le traitement et l'analyse de ces données permettent de préparer et d'anticiper les vérifications et travaux de maintenance à effectuer sur l'avion dès son atterrissage. C'est avant tout un outil précieux pour gagner du temps en escale et limiter les immobilisations de l'avion. Mais, on l'a vu lors du crash du Rio-Paris, les messages ACARS, envoyés par l'A330 et reçus à Roissy, avaient permis d'identifier une panne d'indication de vitesse au début de la descente fatale.
Nous avons interrogé Lufthansa/Germanwings sur les messages ACARS envoyés par l'A320 et nos demandes sont restées sans réponse. Ce silence intrigue et peut laisser penser que la compagnie a eu, via ces messages, connaissance d'informations plus précises lui permettant d'affirmer qu'il s'agit d'un accident. La vice-présidente de Lufthansa, Heike Birlenbach, présente à Barcelone, a été formelle : "À ce stade, nous considérons qu'il s'agit d'un accident et toute autre chose relèverait de la spéculation."
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