"Un enchaînement de rendez-vous manqués", c'est ce que révèleLe Monde qui a étudié une quarantaine de notes de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), déclassifiées depuis mi-novembre. Ces rendez-vous manqués concernent notamment la dangerosité d'Amedy Coulibaly, largement mésestimée.
Dés 2010, celui-ci apparaît dans le radar des services secrets avec sa visite à Djamel Beghal, considéré à l'époque comme une figure du djihadisme francophone. Amedy Coulibaly apparaît alors comme un simple petit braqueur d'Essonne. Pourtant, Amedy Coulibaly s'est radicalisé dès 2005, depuis son séjour dans la prison de Fleury-Mérogis pour des faits de braquage. En 2008, il déclarait d'ailleurs au Monde , à propos de son séjour carcéral : "La prison, c'est la putain de meilleure école de la criminalité. [?] Au début, quand je suis arrivé en détention, après avoir fait une connerie, je me disais j'arrête tout. Après, le temps passe et je me dis, je nique tout, ils me rendent ouf. Comment vous voulez apprendre la justice avec l'injustice ?"
"On passe à autre chose"
"Amedy Coulibaly n'a jamais été considéré, par la DGSI, comme un membre de la mouvance islamiste radicale", rapporte encore Le Monde , qui note toutefois que le souci de discrétion d'Amedy Coulibaly est souligné deux fois dans des notes de la DGSI, en mai 2012 et en février 2013. En 2013, les...
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