« Le Conseil économique, social et environnemental ne sert à rien. Supprimons-le ! » Le député Les Républicains Hervé Mariton milite depuis longtemps pour la suppression de la troisième assemblée constitutionnelle de la République (après l'Assemblée nationale et le Sénat). Un nouveau livre à paraître le 12 novembre ( Les Rentiers d'État, d'Yvan Stefanovitch, éditions du Moment) en dénonce encore la gabegie. Depuis sa création en 1924 sous la forme de « Conseil national économique », le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a toujours été la cible des critiques. La Cour des comptes l'épingle régulièrement, comme dans son dernier rapport annuel. Elle y note les efforts réalisés, mais y pointe des dysfonctionnements persistants sur la gestion des indemnités et du temps de travail des agents.
37 millions d'euros de budget
Pourtant, lorsque de Gaulle a voulu fusionner ce « machin » (dixit le général) avec le Sénat en 1969, les Français lui ont dit « non » par référendum. Furieux et vexé, le général a démissionné le soir même. Le Cese coupable de la retraite politique de De Gaulle ? Pour la génération de Mai 68 qui le voyait grabataire, il aura au moins été utile à quelque chose ! Aujourd'hui, le Cese sert-il de bonnes causes ? « Oui », s'accordent à dire les deux principaux candidats à sa présidence, Jean-Paul Delevoye et Patrick Bernasconi. Le budget du Conseil est d'environ...
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