La polémique enfle autour de Christiane Taubira. Ce samedi, lors des cérémonies de commémoration de l'abolition de l'esclavage présidées par Manuel Valls à Paris, la garde des Sceaux n'a pas repris la Marseillaise en choeur. Face à la levée de boucliers de la droite, la ministre publie une longue tribune sur Facebook où elle dénonce la polémique et explique préférer "dans certaines conditions" le recueillement au "karaoké d'estrade".
Samedi, le premier adjoint UMP au maire du 17e arrondissement de Paris, Geoffroy Boulard, remarque ce silence et s'en insurge sur Twitter, puis dans un billet de blog, où il estime que Christiane Taubira "insulte notre nation". Interrogé par Le Lab d'Europe 1, l'élu confie que tout le monde chantait ! La maire de Paris, le Premier ministre... "Elle, elle est restée stoïque". Et d'appeler à sa démission, racontant que la ministre de la Justice lui avait expliqué ne pas chanter, car elle ne connaissait "pas les paroles en entier".
Réponse offensive
"Halte au rapt", répond la garde des Sceaux dans un message sur Facebook. Reconnaissant ne pas avoir entonné l'hymne national, Christiane Taubira s'en explique longuement : "Quand la voix de la soliste se détache... j'écoute", écrit-elle. En revanche, lorsque le mouvement est collectif, où "chacun y va de son lot de dissonances [...], j'y vais alors gaillardement de ma part de fausses notes".
Refusant toute polémique, la garde des Sceaux explique son cas avec...
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