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Chine : des risques limités pour des marchés à fort potentiel selon Robeco
information fournie par Boursorama 22/06/2017 à 17:30

Crédit image : Wilson Hui / Malgré les risques, Robeco voit en les marchés chinois, un nouvel eldorado pour les investisseurs

Crédit image : Wilson Hui / Malgré les risques, Robeco voit en les marchés chinois, un nouvel eldorado pour les investisseurs

Le risque Chine plane sur l’économie mondiale actuellement. Economie dynamique, la Chine souffre d’un léger ralentissement de sa croissance et surtout d’une forte inflation, pour le moment maitrisé par le gouvernement. A tel point que Moody’s a abaissé la note de sa dette souveraine de A1 à A3.

« La Chine est en pleine évolution », estime Jie Lu, responsable de la recherche chez Robeco Chine. Ancien membre des « Dragons asiatiques », ou plus récemment des B.R.I.C.S, la Chine fait désormais partie des grandes puissances mondiales même si elle reste « en plein développement, et avec un énorme potentiel. Une grande partie de la Chine ne s’est pas encore développée comme elle le pourrait ». Un clivage Est Ouest marqué par l’opposition entre des campagnes chinoises quasi désertiques et l’attractivité d’immenses mégalopoles qui ont passé le cap de la mondialisation.

En effet, le modèle économique chinois a évolué. « Nous sommes passés d’une main d’œuvre manufacturière de mauvaise qualité à une main d’œuvre de production tertiaire, qui compose 54% des emplois salariés. »

Cela ne l’empêche pas de rester un pays producteur de premier plan, notamment dans les nouvelles technologies et les télécoms. Les 7 plus gros constructeurs de smartphones du marché chinois sont des entreprises chinoises comme Huawei ou Vivo.

Mais le pays se développe aussi sur le plan médical. Le gouvernement encourage l’investissement dans les entreprises pharmaceutiques grâce à son plan « Healthy China 2030 », renforçant et consolidant un marché encore peu développé.

Quant au risque politique, « il n’est pas si présent que cela » estime de Stéphane Monier, responsable des investissements chez Lombard Odier Private Bank. Un argument de plus incitant à investir dans l’empire du milieu.

La Chine, actif à l’international

Sous l’impulsion de Xi Jinping, la Chine s’étend et cherche à augmenter son influence sur le monde. Une politique complètement opposée à celle engagée par le président américain Donald Trump et son « America First ».

Pour cela, elle a engagé le plan « One Belt One Road » avec 68 pays comme la Grèce, la Russie ou le Kenya. Cela doit permettre de construire des routes maritimes et terrestres pour faciliter les échanges commerciaux entre la Chine et l’Europe. Une manière d’accroitre encore sa domination, elle qui réalisait 14% des exportations mondiales en 2015.

Le shadow banking, peu menaçant ?

A l’étranger, la Chine reste cependant un marché très risqué pour les investisseurs, la faute notamment à la menace du shadow banking. Selon une étude commandée par le G20 et publiée en mai dernier par le Financial Stability Board (FSB), son poids aurait largement augmenté dans le monde et plus particulièrement en Chine, sans que le gouvernement ne soit capable de le contrôler.

Un avis qui n’est pas partagé par Victoria Mio, CIO de Robeco à Hong Kong. Si elle reconnait bien l’existence de ce phénomène, elle estime qu’il est en voie de résorption : « Le gouvernement apprend. Il n’était pas prêt à affronter ce shadow banking mais il commence à le maitriser ».

Le contrôle du gouvernement est d’ailleurs au centre des arguments des deux investisseurs chinois, en faveur de l’économie de leur pays. Concernant la dette par exemple, Jie Lu se veut de nouveau rassurant malgré une dette qui pesait plus de 250 % du PIB en 2015. Il vante une économie en bien meilleure forme que ne le pensent les spécialistes financiers internationaux, et surtout la capacité du gouvernement à actionner des leviers, permettant de réduire cette dette.

Sur quelles actions investir ?

Le marché chinois est cependant toujours difficile d’accès pour les investisseurs étrangers. Il est divisé entre les actions « offshore », « qui représentent environ 26% du marché domestique chinois total, et le marché domestique (ou action A) qui se compose des Bourses de Shanghai et de Shenzhen et qui constitue les 74% restants » explique Robeco.

Ces actions de classe A, si elles sont encore difficiles d’accès, semblent plus intéressantes pour les investisseurs. Elles représentent un plus large portefeuille, avec des valeurs souvent mal représentées sur le marché offshore. Surtout, ce marché, du fait de sa faible corrélation avec les autres marchés internationaux, permet de limiter les risques. D’autant que le gouvernement chinois cherche à ouvrir ces actions à l’international. Depuis l’accord passé entre les bourses de Shanghai, Shenzen et Hong-Kong, les investisseurs peuvent désormais plus facilement échanger leurs actions.

L’ouverture de l’indice MSCI Emerging Markets à des actions chinoises de classe A prouve l’intérêt porté par les investisseurs internationaux aux actions A. Une ouverture dont compte profiter Robeco qui a créé un fond destiné aux investisseurs étrangers souhaitant s’impliquer dans sce nouveau marché. S’il n’est pas encore ouvert aux Français, des ETF existent, permettant de miser sur les actions A chinoises. Un marché à fort potentiel à l’image de la Chine. Robeco prévoit ainsi « 19% de croissance des résultats pour les valeurs de Shanghai et 38 % de croissance pour les valeurs de Shenzhen par rapport à 2016 ».

Bastien Gauriau

1 commentaire

  • 22 juin 17:54

    regarde nos belles banques qui viennent de faire fois 3 dans l'année on doit les revendre alors achète merci c'est un placement sur tu peux y aller les yeux fermés


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