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Ceux qui sauvent nos soldats (2): la règle des dix minutes
information fournie par Le Point 24/03/2017 à 14:05

Dans la première partie de ce reportage, nous avons rencontré à N'Djamena (Tchad) l'équipage d'un avion militaire spécialisé dans l'évacuation d'urgence des blessés.

Changement de décor : nous sommes désormais dans l'enceinte de la base avancée de Madama, dans l'extrême nord du Niger, en plein c?ur du Sahara. Dans ces paysages quasi martiens, immensités de sable rouge, quelques dizaines de soldats français veillent sur la route transsaharienne, pour que des djihadistes venus de Libye ne fondent pas vers le sud. Une patrouille s'organise avec les soldats nigériens installés à quelques centaines de mètres, dans l'ancien fort colonial français en terre séchée.

Une fois les blindés légers et les pick-ups sortis de la base, le véhicule de l'avant blindé (VAB) médical frappé d'une croix rouge ne lâche pas le convoi d'une semelle. Depuis qu'il n'y a plus aucun hélicoptère disponible pour Madama, les patrouilles ne peuvent plus s'éloigner de la base autant qu'avant, car elles ne peuvent compter que sur le blindé médicalisé pour les évacuations sanitaires ("évasan").

Répondant à l'indicatif radio "Morphine", le capitaine Mathilde*, 28 ans et seule médecin de la force à des centaines de kilomètres à la ronde, doit pouvoir accéder à un blessé en moins de dix minutes. C'est du moins l'objectif...

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