Après quatre années de guerre et bien des trêves avortées, un cessez-le-feu a été instauré dans la nuit en Syrie. C'est une éclatante victoire diplomatique pour Poutine. Et quoi qu'on pense du président russe, on ne peut que se réjouir, juge ce vendredi matin la presse.
« Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan faisant taire les armes s'offrent une paix retentissante, assure ainsi Denis Daumin, de La Nouvelle République du Centre-Ouest . C'est un immense succès diplomatique, d'autant plus grand qu'il se scelle sur le dos d'un grand absent, l'Amérique et subsidiairement ses coalisés. Voici le tsar et le sultan biffant les conditions de cet accord improbable et redessinant, déjà peut-être, les frontières de ce Levant perpétuellement déchiré. [...] Le président russe savoure sa victoire. Garant de la paix ou maître du monde, il n'a jamais si bien porté son prénom, Vladimir, qui dans sa langue désigne les deux choses à la fois. »
Revanche
Au Moyen-Orient, la Russie a désormais beaucoup d'atouts dans son jeu, alors que les Occidentaux y sont affaiblis, constate aussi Jean-Dominique Merchet dans L'Opinion . Moscou parle avec les acteurs essentiels : la Turquie, l'Iran, l'Égypte, Israël. [...] Grâce à son intervention militaire, Vladimir Poutine est en position de force et il cherche manifestement une issue politique. Celle-ci devra ménager les intérêts de chacun, l'Iran notamment. Dans...
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