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Caricature et démocratie : même combat
information fournie par Le Point 09/01/2015 à 13:31

Dès l'Antiquité, les hommes se sont moqués des travers de leurs congénères, ont exagéré leurs traits, ont joué la carte du grotesque pour amplifier les défauts de ceux qui les agaçaient. De ces moqueries souvent tracées sur des murs, à la sauvette, on a gardé certaines traces, malgré les inévitables destructions : ainsi la première caricature du Christ, retrouvée dans les catacombes de Rome, qui représente Jésus sur une croix avec une tête d'âne, sans doute pour se moquer d'un citoyen converti.

Au Moyen Âge, la caricature est partout : dans les églises, où certains notables sont peinturlurés ou sculptés sur les chapiteaux des colonnes, dans les gargouilles si expressives, ou encore dans des farces ou des récits populaires, comme Le Roman de Renart , où les animaux parodient les hommes, une approche reprise plus tard par La Fontaine. Dans les enluminures, certains artistes s'amusent à parodier les thèmes récurrents de l'époque, notamment le diable, laissant parler librement leur imagination.

Il faut cependant attendre l'arrivée de l'imprimerie, au XVe siècle, pour que la caricature prenne une portée encore plus politique. Les feuilles volantes se diffusent, elles commencent à avoir une influence, on ne sait pas encore lire, mais on sait décrypter les images. Peu à peu, les gravures deviennent une arme, notamment pour le mouvement protestant naissant, qui les utilise pour singer les papistes. De l'Église au pouvoir, il n'y a...

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2 commentaires

  • 09 janvier 13:02

    Mais il n'y a plus de liberté d'expression en France


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