Non, les associations antiracistes ne sont pas restées muettes face au « camp décolonial », cette manifestation « non mixte » (comprenez interdite aux Blancs), qui se tient du 25 au 28 août 2016 à Reims.
La mairie de Reims a expliqué, par communiqué, ne pas pouvoir interdire l'événement. Le maire (LR) Arnaud Robinet désavoue la manifestation, mais assure ne pas pouvoir intervenir. « Nous avons pris l'attache des services de l'État, pour connaître sa position parce que nous sommes dans un lieu privé pour un événement privé et que je n'avais pas la possibilité de faire interdire un tel événement [?]. Je n'ai bien évidemment jamais cautionné la tenue de cette manifestation ni donné mon accord pour qu'elle puisse se tenir dans une auberge de jeunesse dont, bien évidemment, la Ville de Reims ne gère pas les réservations », écrit-il. Le séminaire en question se déroule pourtant au Centre international de séjour de Reims, dans des locaux qui sont propriété de la ville de Reims mais dont la gestion a été confiée à une association.
L'aveu d'impuissance des pouvoirs publics
Le préfet de la Marne, Denis Conus, a confié au micro de France Bleu qu'aucun argument juridique ne permettait d'interdire ce rassemblement. « Imaginez que je prenne un arrêté d'interdiction, il serait contesté [...]. En l'état actuel, le juge me dirait : Monsieur le Préfet, vous avez commis un acte illégal, ...
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