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Calais, l'oubliée de la République
information fournie par Le Point 26/02/2016 à 12:29

Découvrir Venise, dit-on, c'est donner son nom au soleil. À Calais, c'est un peu l'inverse. Pour beaucoup, le bidonville de la "Jungle" et la crise migratoire assombrissent l'image de la ville. Et donc l'économie locale. Beaucoup de touristes évitent Calais. Le secteur de la restauration dit accuser des pertes de 30 à 40 % sur son chiffre d'affaires. Pour le commerce de proximité, la contraction serait de 20 %. "Et nos bénéfices ne reviendront pas à la normale tant qu'on aura ce camp", jure un habitant.

"Nous sommes des oubliés de la République", estime un riverain, partagé entre colère et indignation. "Dans les médias, on ne dit plus : c'est la ville de Calais, on dit : c'est la ville des migrants", soupire-t-on. Pourtant, la présence migratoire en centre-ville est pratiquement nulle, suite à l'évacuation de plusieurs squats par la police, depuis 2014.

Malgré ces démantèlements, l'attrait de la ville reste faible vu de l'extérieur. Les commerces ne reçoivent pratiquement plus la visite de la clientèle extra-muros. Seuls les consommateurs locaux continuent de faire vivre les enseignes calaisiennes. "Si j'ai le choix entre deux villes de même importance, je vais plutôt reporter mes courses sur Boulogne ou Dunkerque", résume Frédéric Van Gansbeke, président de la fédération du commerce du Calaisis. L'autre problème, c'est la "disparition" des Anglais....

1 commentaire

  • 26 février 13:07

    "Si on ouvrait mon coeur, on y trouverait gravé le nom de Calais". Marie Tudor, Reine d'Angleterre, le 17 novembre 1558. L'Histoire de l'humanité ne débute pas en mai 1968.


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