Plusieurs perquisitions ont eu lieu ce jeudi matin chez Jean-François Copé, notamment son bureau à l'Assemblée nationale, dans le cadre de l'enquête sur l'affaire Bygmalion. L'information a été confirmée par l'entourage du député-maire de Meaux auprès de BFM TV. Forcé de quitter ses fonctions à la tête de l'UMP en mai dernier à la suite de cette affaire révélée par Le Point , Jean-François Copé reste depuis à l'ombre de la scène médiatique. Il continue d'affirmer qu'il ignorait les tenants et aboutissants de cette histoire de fausses factures qui ont permis de dissimuler des dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle de 2012. Les juges et les enquêteurs cherchent à déterminer quelle connaissance les politiques avaient de la fraude."Dissimuler les réelles dépenses" Des perquisitions avaient déjà eu lieu en mai et en octobre au siège de l'UMP. Celles de jeudi interviennent au lendemain de la levée de l'immunité parlementaire du député UMP Philippe Briand, l'ancien trésorier de la campagne de Nicolas Sarkozy, par le bureau de l'Assemblée nationale. Les enquêteurs de l'office anticorruption de la PJ (OCLCIFF), qui disposent de nombreux éléments comptables et de témoignages, ont la conviction que Event et Cie, filiale de Bygmalion, a adressé à l'UMP et "à sa demande" pour 18,5 millions d'euros de fausses factures en 2012, selon une source policière. L'objectif était d'imputer ces factures à l'UMP...
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