Supérettes, pizzerias et bureaux de poste constituent hélas les cibles habituelles des petits braqueurs. Entre février 2012 et avril 2013, 11 bureaux de poste du Havre (Seine-Maritime) et de ses environs sont le cadre de hold-up à répétition. Le 6 juillet 2012, la poste du quartier de Graville, au Havre, est à son tour attaquée. Butin : 130 000 euros.
"Ce jour-là, les braqueurs sont arrivés au bon moment, mais au mauvais pour les agents. Chaque début de mois, La Poste paie en liquide le RSA et de nombreuses prestations sociales", déclarait au Point en mai 2013 Éric Morizot, 52 ans, postier et secrétaire adjoint du syndicat Sud-PTT. Le montant élevé du butin a vraisemblablement suscité de nouvelles vocations chez les malfaiteurs locaux.
Après un énième braquage en octobre 2012, le personnel des 24 bureaux de poste exerce son droit de retrait. La direction de La Poste met en place des vigiles, en particulier chaque début de mois. "Ce n'est qu'au bout de dix braquages que La Poste a consenti à la mise en oeuvre de cette mesure", rappelle le syndicat Sud.
L'employeur n'a pas pris les mesures nécessaires pour assurer leur sécurité
Mais, alors que les vigiles ont quitté les lieux la veille, un nouveau hold-up à la poste de Graville, le 5 avril 2013, se traduit par la fermeture pendant une journée de 24 bureaux de poste.
Alors qu'une partie des malfaiteurs a été interpellée, 15 employés de La Poste saisissent en septembre 2013 le conseil...
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