Pour le quatrième jour consécutif, Bruxelles se trouve plongée dans un coma artificiel. La capitale belge connaît une paralysie presque totale de ses activités qui devrait perdurer au moins jusqu'au mercredi 25 novembre. Du jamais-vu. Depuis ce 21 novembre, les autorités fédérales belges évaluent au niveau 4 la menace qui pèse sur la ville après les attentats de Paris ? réduit au niveau 3 pour l'ensemble de la Belgique. Selon l'Ocam (Office de coordination pour l'analyse de la menace) ? chargée d'évaluer le risque en centralisant les informations des différents services de sécurité et de renseignement ?, il s'agit d'une menace « sérieuse et imminente » sur la capitale. Des attentats du même type que ceux de Paris y seraient préparés. Un véritable couperet sur la tête de tout un pays.
Ni foot ni shopping
Depuis samedi matin, la capitale européenne est sous perfusion. L'impératif de sécurité fait annuler coup sur coup les grands événements, les matchs de football, et va jusqu'à empêcher tout shopping dans les rues du centre. Il stoppe net les métros et les tramways. Le 21 novembre est devenu le samedi le moins vivant d'une capitale européenne. Et Bruxelles, peut-être la ville la plus armée d'Europe. Des militaires suréquipés, des voitures blindées et des camions de déminage ne cessent de patrouiller dans les rues et dans les lieux « à risque » : les gares, les monuments, les ambassades. Un important dispositif...
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