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Bruxelles ne voit pas le chômage baisser en France avant 2017
information fournie par Reuters 05/11/2015 à 11:34

LA COMMISSION EUROPÉENNE NE VOIT PAS LE CHÔMAGE BAISSER EN FRANCE AVANT 2017

LA COMMISSION EUROPÉENNE NE VOIT PAS LE CHÔMAGE BAISSER EN FRANCE AVANT 2017

BRUXELLES (Reuters) - La Commission européenne a revu en baisse mercredi ses prévisions de croissance pour la France l'an prochain et ne prévoit pas de baisse du chômage avant 2017.

Dans ses prévisions d'automne publiées jeudi, elle ne table plus que sur 1,4% de croissance en 2016 en France, là où elle attendait 1,7% au printemps dernier, après 1,1% (chiffre inchangé) cette année. Pour 2017, elle attend un PIB en hausse de 1,7%.

Par comparaison, le gouvernement a bâti son projet de budget 2016, actuellement débattu au Parlement, sur un scénario de croissance de 1,5%.

Sur la base de sa prévision de croissance, la Commission n'anticipe pas de baisse du taux de chômage en France avant 2017. Il atteindrait alors 10,2% de la population active (y compris l'Outre-Mer) après 10,4% en 2015 et en 2016.

Pour l'exécutif européen, les baisses de charges et de fiscalité des entreprises n'auront qu'un impact limité sur le marché du travail, les employeurs privilégiant dans l'immédiat la restauration de leurs marges aux embauches.

S'agissant du déficit public, la CE le voit à 3,3% du PIB en 2017, alors que la France s'est engagée à la ramener sous 3,0% à cette date.

Mais les prévisions de la Commission se font toujours à politique inchangée, sans tenir compte des mesures de correction insuffisamment spécifiées ou pas encore votées.

La dernière trajectoire des finances publiques remise par Paris à la Commission européenne prévoit un déficit ramené à 3,3% du PIB l'an prochain puis 2,7% en 2017. Le gouvernement a assuré que l'objectif pour 2015 (3,8%) serait tenu "avec certitude".

(Yann Le Guernigou, édité par Sophie Louet)

4 commentaires

  • 05 novembre 12:45

    Tant que le poids su secteur public (état, collectivités publiques) ne fera pas sa mue de productivité, les français du privé paieront l'addition par du travail précaire, des salaires en baisse et du chomage de masse. Ce n'est pas avec la technocratie monarchique qui dirige ce pays depuis 50 ans que nous aurons des réformes de fond structurelles qui remettent en cause leurs privilèges et la spoliation à grande échelle du fruit du travail des Français qui a conduit la France à la faillitte !


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