Cet été, Bruno Le Maire s'est musclé. Preuve en est, samedi à Sète devant une foule de militants lemairistes et de soutiens politiques, il porte à bout de bras les 4 kilos de son « contrat présidentiel » : 1 012 pages de propositions économiques, sociales et institutionnelles. Le fruit de 4 ans de travail et d'environ 400 déplacements. Ce « pavé dans la mare », s'amuse-t-il, c'est sa chance de combler son déficit de notoriété face aux écuries Sarkozy et Juppé pour la primaire de la droite et du centre en vue de la présidentielle 2017.
Dans ce « contrat présidentiel », Bruno Le Maire prend date avec les Français. À l'Élysée, le premier rendez-vous du président Le Maire se tiendrait deux semaines après les législatives de 2017 : un référendum sur le renouveau politique. « Pour réformer le pays, il faut d'abord réformer sa classe politique », lance BLM, qui veut réduire le nombre de députés de 577 à 400 et celui de sénateurs de 348 à 210. Les mandats seront, eux, non cumulables et limités à 3 successivement. Pêle-mêle, Bruno Le Maire veut ensuite rétablir la double peine, baisser la CSG à 6 %, créer un nouveau contrat de travail, rétablir l'enseignement chronologique de l'histoire, rembourser une paire de lunettes tous les quatre ans ou encore se doter d'un second porte-avions et de 14 avions ravitailleurs.
Le bon troisième
Il y a beaucoup de choses dans le programme du...
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