La scène se passe dans une station de métro de São Paulo, la plus grande ville du Brésil, où vivent plus de 11 millions d'habitants. Mardi 27 janvier au soir, après une manifestation contre l'augmentation de 18 % des prix des transports publics, des protestataires ont bloqué l'entrée de cette station, la police a alors utilisé du gaz lacrymogène pour les disperser. "Tout le monde courait, ils disaient que c'était une bombe", raconte une dame, visiblement choquée. "Ça sentait mauvais, il y avait beaucoup de fumée. C'était très difficile", conclut-elle en pleurs. Au moins deux personnes ont été placées en garde à vue. Plus tôt dans la journée, des milliers de manifestants exprimaient pacifiquement leur colère contre l'augmentation du tarif des transports publics. Le prix du ticket de bus est passé début janvier à São Paulo de 3 réais à 3,50 réais (1,30 dollar), alors que l'inflation sur l'année a été de 6,4 %. Manifestation à l'appel du mouvement "Passe Livre" La manifestation, comme les quatre précédentes de janvier, était convoquée à l'appel du mouvement Passe Livre, qui exige la gratuité des transports. Le 24 janvier dernier, un mouvement similaire avait rassemblé 15 000 personnes, selon les organisateurs, 1 200 selon la police. Le 10 janvier, la contestation avait même gagné la ville de Rio de Janeiro. En juin 2013, en pleine coupe des Confédérations, le Brésil avait été secoué par des manifestations...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer