Le Figaro
a eu connaissance d'un document dans lequel Jacques Toubon, Défenseur des droits, répond fermement à la secrétaire générale du syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN). Ce bras de fer intervient à la suite de la polémique née d'une campagne d'information par voie d'affichage commandée par l'ancien ministre de la Justice. Celle-ci met en scène une personne de dos qui se fait contrôler par une patrouille de policiers en tenue, avec cette mention : « Être défendu est un droit pour moi aussi ! » dont le « moi aussi » sous-entend l'individu contrôlé. Une opération qui semble faire référence au contrôle au faciès?
Les syndicats de policiers ont immédiatement réagi et ont fait rédiger un communiqué où ils fustigent cette campagne « visant à laisser croire, dans cette période de tension extrême, que les policiers ne feraient pas preuve d'un comportement déontologique !» Dans ce document, ils réclament « l'arrêt immédiat de cette campagne de désinformation » et en appellent à Bernard Cazeneuve pour « défendre l'institution et ses personnels ».
Les affiches seront conservées
Jacques Toubon a donc donné une réponse claire aux syndicats par le biais d'une lettre signée Richard Senghor, un proche collaborateur du Défenseur des droits : « Il ne [nous] paraît ni utile ni opportun, sur le fondement...
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