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Bernard Cazeneuve réservé sur une refonte du renseignement
information fournie par Reuters 06/07/2016 à 16:59

BERNARD CAZENEUVE RÉSERVÉ QUANT À UNE REFONTE DU RENSEIGNEMENT

BERNARD CAZENEUVE RÉSERVÉ QUANT À UNE REFONTE DU RENSEIGNEMENT

PARIS (Reuters) - Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, s'est montré réservé mercredi sur les principales propositions de la commission d'enquête parlementaire visant à pallier notamment les failles du renseignement français et européen.

Au terme de cinq mois d'enquête, la mission suggère notamment une refonte du renseignement territorial et la création, en France, d'une agence nationale de lutte antiterroriste, sur le modèle américain.

Cette agence, dépendante du Premier ministre ou du président, s'appuierait sur une base de données commune à tous les services et serait dirigée par un directeur général du renseignement.

Lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale, Bernard Cazeneuve a proposé de rencontrer le rapporteur socialiste de la commission d'enquête, Sébastien Pietrasanta, et Georges Fenech, son président Les Républicains, pour voir les "suites utiles" à donner à leur rapport.

Mais il a ironisé sur le fait qu'il existait déjà un coordonnateur national du renseignement basé à l'Elysée - un poste créé en 2008 - et sur le "plum pudding" que risquerait d'engendrer la création d'une agence supplémentaire.

"Dès lors que nous serons en situation d'établir en quoi un directeur général (du renseignement) apporterait plus qu'un coordonnateur, nous pourrons évoquer cette question ensemble", a-t-il dit.

"Quant à l'agence nationale, si elle devait être un guichet de plus - or vous constatez qu'il y en a déjà trop - nous serions en situation où nous aurions transformé le millefeuille que vous regrettez en plum pudding. Ce n'est pas l'objectif du gouvernement", a-t-il ajouté.

Niant toute faille du renseignement du côté français, il a rappelé avoir créé un état-major opérationnel de prévention du terrorisme, rattaché à son cabinet.

Il a également affirmé avoir déjà renforcé le renseignement territorial en créant 1.500 emplois depuis plus d'un an et en augmentant les crédits de fonctionnement de 236 millions d'euros.

Près de huit mois après les attentats du 13 novembre, la commission d'enquête parlementaire a conclu qu'il n'y a pas eu de "gros raté" dans la gestion des attaques en elles-mêmes, mais que celles-ci traduisent un "échec global du renseignement".

(Gérard Bon, édité par Yves Clarisse)

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