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Berlin estime que les migrants ne peuvent choisir où s'installer
information fournie par Reuters 13/09/2015 à 15:24

POUR BERLIN, LES MIGRANTS NE DOIVENT PAS POUVOIR CHOISIR OÙ ILS S'INSTALLENT

POUR BERLIN, LES MIGRANTS NE DOIVENT PAS POUVOIR CHOISIR OÙ ILS S'INSTALLENT

BERLIN/MUNICH (Reuters) - Le ministre allemand de l'Intérieur, Thomas de Maizière, a estimé dimanche que les réfugiés affluant massivement en Europe ne devaient pas pouvoir choisir eux-mêmes où ils s'installent.

L'Allemagne, économie la plus riche d'Europe, attire nombre de personnes fuyant la guerre et la misère en Syrie et en d'autres points du Moyen-Orient et en Afrique. Selon la police, 13.000 migrants sont arrivés à Munich durant la seule journée de samedi et 1.400 nouveaux arrivants ont été comptabilisés dimanche matin à la gare centrale de la capitale bavaroise.

"Nous ne pouvons pas permettre que les réfugiés choisissent librement où ils veulent rester. Ce n'est le cas nulle part ailleurs dans le monde", déclare le ministre allemand dans une interview que publie le journal Der Tagesspiegel.

"Notre devoir n'est pas de verser des allocations prévues par le droit allemand à des réfugiés qui ont été attribués à un autre pays de l'UE et qui, ensuite, viennent malgré cela en Allemagne", ajoute Thomas de Maizière.

Les ministres de l'Intérieur des 28 pays de l'Union européenne doivent se retrouver lundi à Bruxelles pour débattre des propositions de la Commission européenne de répartir environ 160.000 demandeurs d'asile à travers les Etats membres.

Le Premier ministre tchèque, Bohuslav Sobotka, a déclaré dimanche que son pays ne pouvait pas revenir sur sa position consistant à rejeter le principe de quotas obligatoires de migrants fixés pour les Etats membres de l'UE.

RÉDUIRE LES ALLOCATIONS

"J'estime qu'il est impossible de revenir sur notre position (concernant les quotas). Notre position est ferme et définitive", a-t-il dit à la télévision nationale.

Les tensions montent en Allemagne, où les Länder se plaignent du fardeau de plus en plus lourd provoqué par le plus important afflux de réfugiés en Europe depuis des décennies.

Pour le commissaire européen à l'Economie numérique et à la société, l'Allemand Günther Oettinger, l'Allemagne doit revoir à la baisse les allocations qu'elle verse aux demandeurs d'asile, afin d'attirer moins de réfugiés.

"Les allocations versées aux demandeurs d'asile en Allemagne doivent être ajustées, de sorte qu'elles s'alignent sur celles versées dans les autres pays de l'UE", dit-il dans les colonnes du Welt am Sonntag.

"Nous devons harmoniser les versements faits aux demandeurs d'asile en Europe, car s'il y a des différences au sein de l'UE, cela crée de mauvais stimulants", ajoute-t-il.

Depuis le 31 août, 63.000 réfugiés sont arrivés à Munich et de l'avis de l'administrateur bavarois Christoph Hillenbrand, Munich ne pourra pas indéfiniment faire face à un tel afflux.

"Il n'est pas viable pour nous d'accueillir chaque jour l'équivalent de la population d'une petite ville. Sur un plan logistique, ce n'est tout bonnement plus tenable", ajoute-t-il.

De son côté, le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a plaidé dimanche pour la mise en place de centres d'accueil et de contrôle aux frontières extérieures de l'espace Schengen, face à l'afflux massif de réfugiés, en provenance notamment du Proche-Orient.

En Autriche, les autorités s'attendaient à l'arrivée dimanche de milliers de nouveaux migrants en provenance de Hongrie.

(Michelle Martin et Jens Hack; Eric Faye pour le service français, édité par Véronique Tison)

7 commentaires

  • 13 septembre 19:51

    la solution serait plutôt de créer des centres d'hébergement provisoires aux frontières en attendant que la situation s'améliore chez eux, afin de ne pas créer un appel d'air pour tous les étrangers rêvant d'une vie meilleure


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