Face à la cathédrale de Barcelone trône sur un sol jaune un drôle de lit aux draps bleus surmonté de ce slogan : « Ce n'est pas parce que ce lit est disponible sur Internet qu'il est légal ». Tout près de la Sagrada Familia de Gaudi, ou non loin de la plage de la Barceloneta, on retrouve le même meuble avec le même message. Cette initiative municipale a pour ennemies les plateformes d'appartements touristiques, et tout spécialement la multinationale Airbnb, présente dans 34 000 villes et dans 191 pays. Après un an de fortes tensions entre la municipalité et la célèbre plateforme, la guerre ouverte est déclarée ; en plein été, au moment de plus grande affluence touristique, la municipalité a lancé une campagne en forme de menace : elle donne un mois à Airbnb pour retirer de sa page web 1 036 appartements touristiques illégaux. Sans quoi de nouvelles amendes risquent de pleuvoir.
Les dirigeants d'Airbnb affirment que, « dans la mesure du possible », ils s'exécuteront. Ils savent que Barcelone, véritable cauchemar pour eux, ne reculera pas, la mairie étant bien décidée à « faire la chasse aux logements pour touristes ne disposant pas d'une licence spéciale ». Par le passé, la capitale de la Catalogne a déjà frappé : lors de l'été 2016, elle a imposé une sanction de 30 000 euros à six plateformes de ce type, dont Homeway, Tripadvisor ou Fotocasa. En novembre de la même année, Barcelone devient la...
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