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Bahreïn, le lupanar des Saoudiens
information fournie par Le Point 28/03/2017 à 10:12

En juillet 2014, la presse locale évoque brièvement le démantèlement d'un réseau de prostitution à Manama, la capitale du royaume de Bahreïn. Les filles, une vingtaine, venaient du Maroc, de Chine, de Russie et de Thaïlande. Quant aux proxénètes, la police n'avait arrêté que du menu fretin, un Bahreïni et un Bangladais, employés dans un hôtel, surtout fréquenté par les amateurs de tourisme sexuel. C'est l'une des rares fois où est évoquée cette activité dans le pays. Le reste du temps, c'est le silence radio, sous peine d'être emprisonné pour avoir « porté atteinte à l'image du pays ».

Pourtant, Bahreïn est un immense lupanar, d'abord pour les grands voisins saoudiens, mais aussi pour les bidasses américains. Manama abrite en effet le commandement de la Ve flotte américaine et le commandement central des forces navales. En 2001, les États-Unis ont accordé à ce confetti (765 km2) le statut d'« allié majeur hors Otan ». Mais pas question d'évoquer les virées fort animées des marins le soir du côté d'Exhibition Avenue. Quant aux Saoudiens, ils privilégient davantage le quartier de Juffair.

Les filles arrivent de partout

« Les personnes indulgentes disent que le régime tolère la prostitution. Les mauvaises langues pensent davantage qu'il la protège, et même l'encourage. Des membres de la famille royale possèdent ainsi des appartements loués...

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