Emmanuel Macron pourrait bientôt perdre son titre de plus jeune dirigeant européen, au profit de celui de probable futur chancelier autrichien. Sebastian Kurz a été élu, samedi, à la tête du Parti populaire (ÖVP) par 98,7 % des délégués réunis à Linz. À tout juste 30 ans, ce conservateur chrétien, aux allures de gendre parfait, a déjà une sacrée carrière derrière lui. Trop pressé pour finir ses études de droit, il est devenu à 24 ans secrétaire d'État à l'Intégration puis, deux ans plus tard, ministre des Affaires étrangères. Son ambition avouée est de prendre la tête du gouvernement de la République alpine lors des élections législatives du 15 octobre. Les sondages lui donnent aujourd'hui une longueur d'avance sur l'actuel chef de la coalition au pouvoir, Christian Kern, et le dirigeant de l'extrême droite (FPÖ), Heinz-Christian Strache.
Le « Wunderkid » de la politique autrichienne n'hésite pas à jouer la carte populiste pour convaincre les électeurs. « Arrêtons d'édulcorer les choses et affirmons ce que nous sommes réellement, a-t-il expliqué lors de la convention de son parti. Nous savons ce que nous devons faire. » Le nouveau leader de l'ÖVP souhaite ainsi réduire les impôts, limiter le poids de la réglementation, diminuer les aides sociales en faveur des immigrés et stopper la venue de demandeurs d'asile en provenance d'Afrique et du Moyen-Orient. Fidèle partisan du président hongrois Viktor...
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