Records d'audience et frissons garantis sur Periscope, l'une des applications les plus populaires du moment. Né il y a un an, ce service de « live streaming » sur mobile racheté par Twitter permet de diffuser en temps réel les vidéos réalisées à l'aide de son téléphone et de recevoir instantanément les commentaires des autres utilisateurs. Ainsi, on a pu suivre en direct des défilés de mode ou des concerts de musique classique, les insultes du joueur du PSG Serge Aurier, mais aussi assister à la descente aux enfers d'Océane, 19 ans, jusqu'à son suicide sous une rame du RER. Plus récemment, les spectateurs de Periscope ont vécu en direct les insultes antisémites de deux vendeurs de SFR, le pied de nez d'un détenu qui voulait narguer ses surveillants ou encore, ce lundi 6 juin, l'évacuation du camp de migrants des Jardins d'Éole, à Paris.
En clair, ce nouvel outil interactif sans foi ni loi ne sert pas seulement la liberté de création et d'expression. Il se conjugue aussi à tous les temps de la violence et de la haine. Rattrapée par la brutale réalité de ces dernières semaines, l'application a décidé d'installer un système de modération sur les contenus partagés. C'est à un petit groupe d'internautes choisi de manière aléatoire que devrait être confiée la décision de supprimer ou non un contenu.
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Reste à résoudre l'une des principales questions...
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