La justice se prononcera bientôt sur le cas des deux jeunes "swatters" qui, en septembre dernier, ont déclenché l'opération antiterroriste en faisant croire à une prise d'otages dans une église du quartier des Halles à Paris. Le "swatting" (de l'acronyme SWAT, qui désigne l'équivalent du GIGN américain) est la version moderne du canular téléphonique. Il consiste, en usurpant l'identité d'une personne, à simuler une attaque ou dénoncer un crime dans le but de provoquer l'intervention de la police et des secours.
Cette mauvaise blague est très répandue aux États-Unis, principalement dans le milieu des jeux vidéo en ligne. Les "gamers" se vengent de leurs adversaires en faisant débarquer les forces de l'ordre chez eux. En France, le phénomène est plus récent. Plusieurs personnes ont, ces derniers temps, reçu la visite des policiers après avoir fait l'objet, à leur insu, d'annonces de meurtres imaginaires. Il s'agissait, à chaque fois, de vengeances personnelles.
Buzz...
C'est en revanche le "buzz" que recherchaient les jeunes swatters ayant dénoncé des tirs dans un hôtel et un restaurant picards en septembre dernier, de même que les deux adolescents qui ont donné l'alerte à Paris. Et, dans le contexte d'une France traumatisée par les attentats et le sauvage assassinat du prêtre de Saint-Étienne du Rouvray, leur "coup" a...
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