Il y a une certaine ironie à ce que les entreprises qui guident les contribuables pour bien payer leurs impôts pratiquent ardemment l'optimisation fiscale? Lundi, Le Journal de Montréal révèle que deux multinationales, H&R Block et Thomson Reuters, propriétaires de logiciels de déclaration de revenus utilisés par les Québécois, ont des filiales aux Bermudes. « Ça n'a aucun sens de tolérer la relocalisation artificielle des profits », s'agace ainsi dans le quotidien Marwah Rizqy, professeur à l'université de Sherbrooke et avocate spécialisée en fiscalité internationale. Avant d'appeler de ses v?ux une évolution législative.
Si l'optimisation fiscale est tout à fait légale, elle n'est pas morale, insiste la juriste. « Personne n'est content de faire un chèque au gouvernement. Mais l'objectif, c'est d'avoir des services en retour pour la société. Si toutes les entreprises commencent à se délocaliser artificiellement, alors que c'est nous qui les finançons, ce n'est pas légitime, tant au plan moral que social », explique-t-elle au Journal de Montréal .
Delaware, un État de 950 000 personnes qui abrite 1 million d
'entreprises
En fouillant dans les registres internationaux, les journalistes se sont rendu compte que Thomson Reuters détenait plusieurs sociétés de portefeuille aux Bermudes, en Suisse, au Luxembourg, à...
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