C'est une information qui va à l'encontre de certains témoignages recueillis par la police, qui décrivaient parfois des terroristes hagards, aux yeux rouges et gonflés. Selon Le Parisien, les expertises toxicologiques menées sur les corps des neuf terroristes morts se sont révélées négatives. "Ces analyses montrent qu'ils n'avaient consommé ni stupéfiants ni alcool avant de passer à l'acte", explique le journal. Les tueurs n'ont pas non plus consommé de captagon, la drogue des djihadistes au Moyen-Orient, qui inhibe certaines peurs et libère de la dopamine dans le cerveau.
Seules des traces "infimes" de cannabis ont été retrouvées dans le sang de Brahim Abdeslam, le terroriste qui s'est fait exploser comptoir Voltaire sans faire de mort, ajoute le quotidien. De la cocaïne a également été trouvée dans le sang d'Hasna Ait Boulahcen, la cousine d'Abdelhamid Abaaoud, décrite dès le début de l'enquête comme une toxicomane. Les terroristes étaient-ils des bourreaux assez déterminés pour se passer de stimulants avant de commettre leurs méfaits ? Ou avaient-ils encore des doutes ?
Interrogée par la police belge le 16 novembre dernier, la petite amie de Salah Abdeslam avait décrit un garçon inhabituellement émotif. Trois jours avant les attentats, le couple déjeunait dans un restaurant de poissons, relate Le Parisien . "Comme je m'inquiétais pour notre situation amoureuse, je me suis mise à pleurer. Et lui, du...
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