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Attentats du13novembre 2015: le procès de la honte
information fournie par Le Point 28/04/2017 à 13:24

Depuis les attentats du 13 novembre 2015, Yann Abdelhamid Mohamadi, alias « Dimitri », le patron de la pizzeria Casa Nostra rue de la Fontaine-au-Roi à Paris, peine à trouver le sommeil. « Je suis très malade, bégaie-t-il à la barre. Je suis sous antidépresseurs. Je ne dors pas la nuit, je transpire. Ça m'a traumatisé, cette histoire-là. » Les attentats, il les a vus de très près, depuis le café d'à côté : « C'est le froid qui m'a sauvé la vie, dit-il. J'étais à la terrasse du Casa Nostra, mais je me suis levé pour aller mettre mon manteau et je suis parti boire un verre un peu plus loin, dans un établissement au chaud. Les terroristes m'ont loupé de quelques minutes. »

Il a le regard perdu, Dimitri, dans son jean bleu délavé, sa veste de costume et sa chemise blanche, luisant sous ses cheveux gominés et clairsemés. Le choc post-traumatique ? Oui, peut-être. Mais la honte, aussi : Dimitri est soupçonné d'avoir vendu à des journalistes anglais contre 50 000 euros des images du massacre, tirées de son propre système de vidéosurveillance. Les policiers, qui en avaient extrait les images, avaient pris soin de mettre un mot de passe pour que plus personne ne puisse se les procurer. Mais le gérant, grâce à une connaissance, a réussi à pirater le système. Un de ses proches, Rabie, avait ensuite âprement négocié avec les journalistes anglais du Daily Mail , avec qui ils étaient entrés en contact...

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