Salah Abdeslam a "volontairement refusé de se faire sauter", selon son frère Mohamed, qui s'est confié à BFM TV. Il a rendu visite au logisticien présumé des attentats de Paris dans sa cellule de Bruges ce vendredi 1er avril et a confirmé ce qu'avait indiqué François Molins, le procureur de Paris, après l'interpellation du 18 mars. Mohamed Abdeslam affirme que son frère aurait eu des remords avant de déclencher sa ceinture d'explosifs et que c'est pour cela qu'il a fait marche arrière le 13 novembre.
"Heureusement, je n'ai pas été jusqu'au bout"
Le frère du détenu a aussi assuré qu'il avait l'intention de collaborer et qu'"il a des comptes à rendre à la France, pas à la Belgique". Salah Abdeslam n'aurait pas été au courant du détail des opérations du Bataclan et de Saint-Denis et prétendrait ne pas être la tête pensante du réseau. Son frère ajoute qu'il aurait déclaré : "Heureusement, je n'ai pas été jusqu'au bout", expliquant s'être fait entraîner dans le projet macabre par des connaissances.
Concernant les attentats de Bruxelles, si le lien a été établi entre le logisticien présumé et les hommes qui ont déclenché les ceintures d'explosifs à l'aéroport de Zaventem et dans la station de métro Maelbeek de la capitale belge le 22 mars dernier, Mohamed Abdeslam indique que son frère Salah nie toute implication dans ces attaques. Il était au courant "car il a la...
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