Le colonel Fathi Bayoudh se trouvait en Turquie dans un but précis, le 28 juin, lorsqu'il a perdu la vie dans le triple attentat-suicide perpétré à l'aéroport international Atatürk d'Istanbul. À 58 ans, cet officier de l'armée tunisienne avait fait le déplacement de Tunisie pour tenter d'obtenir le rapatriement de son fils, incarcéré après avoir un temps rejoint les rangs de l'État islamique en Syrie. Le père, qui l'avait enfin convaincu de rentrer avec lui en Tunisie, a été tué en attendant la mère, sur le point de les rejoindre dans la capitale turque.
Selon le site tunisien Business News, qui cite une source ministérielle, Fathi Bayoudh faisait, depuis deux mois, « de fréquents allers-retours » en Turquie afin d'organiser le retour au bercail de son garçon. Fayçal Ben Mustapha, le directeur général des affaires consulaires au ministère des Affaires étrangères, a indiqué que le fils de Fathi Bayoudh s'était aussi rendu en Irak par le passé. « On ne sait pas précisément ce qu'il [y] a fait » a-t-il ajouté, précisant que le consulat de Tunisie à Istanbul était en contact avec la famille Bayoudh « depuis décembre » 2015.
Le destin tragique du colonel a mis la Toile en émoi. Les internautes tunisiens en ont profité pour évoquer sa participation à une mission humanitaire en Algérie datant de 2003. La Tunisie, elle-même frappée par des attentats sanglants depuis l'an dernier, compte des...
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