Les deux premières journées de débat à l'Assemblée nationale sur le projet de loi de moralisation de la vie publique ont été particulièrement agitées. Les nouveaux députés de La République en marche ont vécu des débuts chaotiques, entre interruptions de séances et protestations des élus de l'opposition.
Lundi, Danielle Brulebois, présidente de séance, a été recadrée sèchement par Delphine Batho et Christian Jacob, qui a parlé « des limites de l'inexpérience ». Mardi, c'est Carole Bureau-Bonnard, vice-présidente de l'Assemblée nationale, qui a concentré les critiques. En cause, sa gestion du vote et son refus d'accorder la parole à certains élus. « Ici, on n'est pas dans une phase d'apprentissage, on fabrique la loi », lui a lancé le député LR Philippe Gosselin, visiblement très agacé par la tournure du débat.
Face à ses difficultés pour tenir l'Assemblée, Carole Bruneau-Bonnard a même été remplacée au perchoir par François de Rugy, le président de l'institution. « Dans une période d'installation, il y a du rodage, et puis il y a aussi, disons-le, une forme de bizutage, a-t-il réagi ce mercredi sur LCI. Il y a peut-être des anciens et des anciennes députés qui profitent un peu de la situation pour faire un bizutage, notamment de celles et ceux qui me secondent à la présidence des séances. »
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