Alors que l'exécution d'Hervé Gourdel plonge la France entière dans le deuil, la campagne britannique #notinmyname, lancée par la fondation Active Change, a divisé, avant de faire polémique. Les musulmans français aussi ont été sollicités pour condamner publiquement la barbarie de l'organisation État islamique. Mais déjà, depuis plusieurs jours, de nombreux internautes et militants s'indignent de devoir affirmer qu'ils n'ont rien à voir avec cette idéologie.
La polémique est montée d'un cran à la suite de la publication sur le site du Figaro d'un sondage demandant si la condamnation de l'assassinat d'Hervé Gourdel par les musulmans était suffisante. Une question que le site a supprimée par la suite.
Mais Rue89 n'hésite pas à parler d'islamophobie : "La logique à l'oeuvre dans tout cela présuppose que les musulmans seraient, par défaut, solidaires des actes des terroristes. Elle présuppose que tout musulman est relié au terrorisme islamiste et qu'il doit publiquement couper ce lien." Et le site de poursuivre sur le mode ironique : "On n'a pas demandé aux femmes de se désolidariser de Nabilla" ou "aux martiens de se désolidariser de Jacques Cheminade".
Sur Twitter, le hastag #onapasdemandé a connu un vif succès en réponse à ce billet.
Une condamnation d'une seule voix
Il n'empêche, l'horreur de l'assassinat d'Hervé Gourdel a vu toutes les instances représentatives de l'islam en France condamner d'une seule...
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