Volontiers décrit comme « historique », l'accord sur le nucléaire iranien empêche-t-il réellement l'Iran d'obtenir la bombe atomique ? C'est en tout cas ce qu'a affirmé Barack Obama mardi matin. « Grâce à cet accord, la communauté internationale sera capable de s'assurer que la République islamique d'Iran ne développe pas une arme nucléaire », a souligné mardi matin le président américain lors d'une allocution solennelle depuis la Maison-Blanche. Et de marteler : « Toutes les voies vers une arme nucléaire ont été coupées. »
En écho, son homologue iranien Hassan Rohani a rappelé depuis Téhéran que son pays « ne cherchait pas et ne cherchera jamais à avoir l'arme nucléaire ». Problème, c'est la révélation en 2002 d'un site nucléaire secret, une usine d'enrichissement d'uranium à Natanz, qui avait attisé les soupçons des Occidentaux, et sonné le début d'une crise de douze ans. « Cet accord n'est pas fondé sur la confiance. Il est fondé sur les vérifications », a rappelé Barack Obama à Washington pour rassurer les nombreux sénateurs sceptiques au Congrès. « Les inspecteurs auront un accès 24 heures sur 24 aux installations nucléaires iraniennes clés. »
Contrôles encore jamais vus
L'accord conclu à Vienne limite considérablement les capacités nucléaires de l'Iran. Voie la plus rapide pour accéder à la bombe atomique, les activités d'enrichissement d'uranium se...
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