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Amazon : un "méchant" diablement créatif
information fournie par Le Point 20/01/2015 à 07:08

En France, le nom d'Amazon fait généralement monter les gens sur leurs grands chevaux. La firme de Jeff Bezos a officiellement pris la place de Google dans le rôle du grand méchant symbolisant à la fois l'envahisseur américain et le tsunami numérique. Il est vrai que le chauve milliardaire, vingtième fortune mondiale, généralement décrit comme un vulgaire boutiquier, ne bénéficie ni de la success story cinématographique de Mark Zuckerberg, ni du culte qui entourait Steve Jobs. Difficile ainsi de recenser tous les maux qui l'accablent : évasion fiscale au Luxembourg, conditions de travail dégradantes (le journaliste Jean-Baptiste Malet a publié il y a deux ans une enquête sur ces "nouveaux prolétaires" issus de nos clics), dumping à but monopolistique, surveillance orwellienne à travers ses algorithmes... À Saint-Germain-des-Prés, l'ogre de Seattle fait même office de diable incarné, responsable à lui tout seul de la fermeture des librairies. L'année dernière, lors du conflit opposant le "Goliath" Amazon au "David" (sic) Hachette (filiale de Lagardère et troisième éditeur mondial...), écrivains et critiques littéraires se sont empressés de fustiger les méthodes carnassières du leader du commerce en ligne. Ils étaient en revanche très rares à souligner que payer 14,99 ou 19,99 dollars pour un e-book était sans doute bien cher et que les éditeurs traditionnels menaient la même politique de l'autruche que les maisons de disque...

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