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AirBnB, Blablacar... Bercy explique la fiscalité aux utilisateurs de l'économie collaborative
information fournie par Boursorama avec Newsgene 03/02/2017 à 16:41

AirBnB, Blablacar... Bercy explique la fiscalité aux utilisateurs de l'économie collaborative

AirBnB, Blablacar... Bercy explique la fiscalité aux utilisateurs de l'économie collaborative

Covoiturage, location d'appartement, revente de biens… Le ministère de l'Economie a publié ce jeudi une dizaine de fiches destinées à réglementer l'utilisation des plateformes collaboratives. Leur but ? Favoriser les « bons réflexes » des particuliers qui ne connaissent pas tous les rouages de la fiscalité et de la protection sociale.       Faut-il déclarer ses revenus issus des sites collaboratifs, et à partir de quels montants ? Bercy a clarifié jeudi les règles s'appliquant aux utilisateurs des plateformes de type LeBonCoin, Uber, AirBnB ou Blablacar, en publiant une dizaine de fiches destinées à favoriser les « bons réflexes ».

Des réponses « claires, lisibles, et équitables »

« Nous avons conscience qu'à la différence des professionnels, les particuliers qui développent une activité accessoire n'ont pas nécessairement les bons réflexes en matière de réglementation, de fiscalité, de protection sociale », soulignent Christian Eckert, secrétaire d'Etat au Budget, et Martine Pinville, secrétaire d'Etat au Commerce, dans un message commun. Or si « l'économie dite collaborative donne le sentiment de se développer en dehors des règles applicables aux activités traditionnelles », il est important « de veiller à l'équité entre tous les acteurs d'un même secteur », ajoutent les secrétaires d'Etat, disant vouloir apporter des réponses « claires, lisibles, et équitables ». Les fiches pédagogiques (1) rappellent ainsi les règles applicables en ce qui concerne les déclarations de revenus et le paiement des cotisations sociales, en fonction de chaque activité. Un conducteur en covoiturage, qui se contente de partager les frais et ne fait donc pas de cette activité une « activité à but lucratif », n'a ainsi pas à déclarer les sommes d'argent reçues ni à payer les cotisations sociales.

Déclarer automatiquement les revenus de leurs utilisateurs

Cette règle ne vaut toutefois que si le conducteur pratique le covoiturage dans le cadre d'un déplacement effectué pour son propre compte, si le tarif complet n'excède pas un barème kilométrique divisé par le nombre de voyageurs et s'il garde à sa charge une quote-part de frais de carburants et de péages. Dans le cas contraire, « cette activité non-salariale présente un caractère professionnel », rappelle Bercy. Ce qui implique que les recettes soient déclarées à l'administration fiscale, dans le cadre de la déclaration de revenus, et donnent lieu au paiement de cotisations sociales. Cette clarification s'inscrit dans un processus progressif de « transparence » et de « responsabilisation » des acteurs de l'économie collaborative, a indiqué le ministère. Un dispositif qui vient s'ajouter au relevé annuel des obligations fiscales que les plateformes en ligne doivent déjà fournir à leurs usagers depuis juillet 2016. En 2019, LeBonCoin, Uber, AirBnB ou Blablacar auront l'obligation de déclarer automatiquement à l'administration fiscale les revenus de leurs utilisateurs.       (1). Disponibles sur le site des impôts (www.impots.gouv.fr) et sur les plateformes concernées.

1 commentaire

  • 03 février 18:19

    ... Ou comment tuer dans l’œuf toute évolution future de l'économie collaborative. Comme d'habitude, la France en restera au point mort s'agissant de cette économie, pendant que le reste du monde créera, inventera et encaissera ! Tout ça parce que ce pays en peut pas supporter que le moindre Euro de taxe et/ou d'impôt sur la moindre activité, fusse t'elle embryonnaire, ne lui échappe ! Triste pays ! :o(


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