C'est une ordonnance de non-lieu qui fait à peine trois pages et qui balaie d'un trait les soupçons nourris à l'encontre de Stéphane Courbit, patron de Lov Group, et de Nicolas Sarkozy, ex-président de la République. Le document, signé par les juges d'instruction Daïeff et Buresi, et que Le Point.fr a pu consulter, est extrêmement sobre. Oui, la société Lov Group a bel et bien pris à sa charge, entre octobre 2012 et février 2013, des voyages en jet dont Nicolas Sarkozy, son staff et parfois des membres de sa famille ont profité. Le tout pour plusieurs centaines de milliers d'euros. Et oui, Nicolas Sarkozy a bien profité de ses voyages gratuits pour se rendre à des conférences privées grassement rémunérées à Doha, Teterboro et Abu Dhabi. Les reproches s'arrêtent ici.
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Car ces trajets fort coûteux avaient également pour but de créer un fonds d'investissement, dit Columbia, dans lequel Nicolas Sarkozy devait être associé. Son rôle était, à l'occasion de ses conférences aux quatre coins du monde, de convaincre de riches investisseurs de les rejoindre. « La perquisition au sein de l'entreprise Lov Group a permis de retrouver les éléments relatifs à ce projet », dont « la réalité et la consistance » ont été démontrées par l'enquête, notent les juges d'instruction. Lesquels soulignent...
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