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Affaire Grégory : les remords sélectifs du juge Lambert
information fournie par Le Point 30/08/2014 à 13:08

16 octobre 1984 : le corps du petit Grégory est retrouvé dans la Vologne. Le 5 novembre, le juge Jean-Michel Lambert "inculpe", c'est le terme utilisé à l'époque, Bernard Laroche, le cousin du père de l'enfant. Les preuves sont inexistantes, les indices sont maigres. Le 4 février 1985, le juge Lambert libère Laroche. Qui est abattu par Jean-Marie Villemin le 29 mars.Le "petit juge" revient une fois de plus sur la traumatisante affaire Grégory, qui, dit-il au micro de France Inter, a "bouleversé [sa] personnalité". Dans un livre à paraître aux éditions du Cherche-Midi, De combien d'injustices suis-je coupable ? il révèle pour la première fois sa certitude : Laroche était innocent. "Si on reconstitue l'emploi du temps qui aurait fait de lui l'assassin, on réalise que ça ne tient pas. Je m'apprêtais à rendre un non-lieu quelques semaines après l'avoir libéré. Son assassinat ne m'en a pas laissé le temps."Emploi du tempsC'est ce à quoi s'emploie le premier chapitre de l'ouvrage. Selon la version retenue par l'accusation - le ministère public s'était opposé à la libération de Bernard Laroche -, ce dernier récupère le 16 octobre sa belle-soeur à la sortie de son collège. Il est environ 17 heures. Sur la banquette arrière du véhicule, Sébastien, son fils, âgé de 4 ans. Laroche serait alors monté sur les hauteurs de la commune, puis sorti du véhicule pour aller chercher à pied Grégory, qui jouait en contrebas devant la...

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