Un « enfumage ». C'est en ces termes que l'avocat à l'origine de l'opération immobilière des Mutuelles de Bretagne, devenue l'« affaire Ferrand » depuis les révélations du Canard enchaîné la semaine dernière, qualifie la réaction de l'actuel ministre de la Cohésion des territoires. Me Alain Castel, ancien bâtonnier de Brest et aujourd'hui avocat à la retraite, a expliqué au Parisien comment s'est monté ce dossier. Levant ainsi le voile sur certaines zones d'ombre de la transaction...
Petit rappel des faits : le 25 janvier 2011, le conseil d'administration des Mutuelles de Bretagne se réunit en vue de trouver un nouveau local pour héberger un centre de soins à Brest. Sur les trois offres qui émergent, une seule retient l'attention du conseil. Il s'agit de la Saca, une société civile « qui n'a pas encore d'existence légale, et qui n'est même pas encore propriétaire des surfaces qu'elle propose à la location », assure Le
Canard enchaîné . À sa tête : Sandrine Doucen, avocate et compagne de Richard Ferrand, une qualité qui n'est pas mentionnée sur le procès-verbal de la réunion. Ce n'est que le 24 février suivant que la SCI sera enregistrée au greffe du tribunal de commerce. Le Crédit agricole financera 100 % du prix d'acquisition, soit plus de 400 000 euros, et permettra au couple de réaliser une magnifique plus-value.
Richard Ferrand a signé le compromis...
1 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer