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Adopter une vache pour suivre ses péripéties sur Facebook
information fournie par Le Figaro 19/02/2018 à 11:59

FIGARO DEMAIN - Une ferme veut agrandir son troupeau avec des vaches de race, grâce aux dons des internautes. En contrepartie, elle propose des yaourts fermiers et une plongée digitale dans sa ferme pour y découvrir le quotidien des bovins et notamment «la danse de la joie de la vache» popularisée par le philosophe Alain Finkielkraut.

Comment se rapprocher de la vie à la ferme, sans quitter son salon… en adoptant une vache! C'est la proposition des éleveurs de la ferme du Petit Remy en Seine et Marne. Les producteurs ont lancé une opération de parrainage de deux génisses de race Brune des Alpes , réputées pour les qualités de son lait. Pour cela, ils ont lancé une opération de crowdfunding depuis début février et jusqu'à début mars.

» Cette solution présentée dans l'Esprit d'initiative sur France Inter

Comme sur les autres levées de fonds, les internautes peuvent faire un don pour aider les agriculteurs à acquérir ces deux vaches. En contrepartie, les consommateurs reçoivent régulièrement des yaourts fermiers. «Nos yaourts sont particuliers car nous utilisons uniquement le lait du jour de la traite sans ajouter ni poudre de lait, ni conservateur ni stabilisant», indique Christelle Drevillon, productrice.

En plus, les donateurs peuvent se rendre sur la ferme ou suivre les péripéties de leur «filleule» sur la toile. De fait, l'agricultrice très connectée a créé une page Facebook où elle relate le quotidien de son exploitation et celui de ses vaches. Ainsi, les deux nouvelles du cheptel parrainées par les internautes seront sous les feux de la rampe. Sur la ferme du Petit Remy, les vaches sont à l'herbage une grande partie de l'année, «au moins 6 mois», précise Christelle Drévillon, qui exploite un cheptel de 47 vaches laitières sur 106 hectares dont 46 en herbe.

L'hiver bien sûr elles sont dans l'étable «nourries aux céréales produites sur l'exploitation, sans OGM», souligne la fermière. En adoptant l'une des vaches, l'on pourra ainsi, par exemple, suivre à distance les premiers pas des vaches lorsqu'elles retournent dans les champs après les longs mois d'hiver. Des moments toujours un peu magiques. Alain Finkelkraut, après avoir assisté à ce retour à la liberté et à l'herbe fraîche, avait évoqué la «danse de la joie des vaches». Le philosophe, qui s'est fait graver la tête d'une vache normande sur son épée d'académicien, avait été ébahi par ces entrechats bovins! Christelle Drevillon souhaite ainsi partager ces moments de bonheur à la ferme avec les internautes intéressés. «C'est aussi un moyen de connecter les citadins avec les ruraux et d'être parfaitement transparents sur ce que nous faisons à la ferme», confie la paysanne.

Ainsi, les exploitants pourront expliquer en quoi les races sont différentes. «On ne le sait peut-être pas assez mais chaque race de vaches a des caractéristiques propres», souligne la productrice. Outre une robe différente, les vaches Prim'holstein ou Brunes des Alpes ne donnent pas le même lait. Les fermiers veulent diversifier leur cheptel avec des Brune des Alpes qui sont réputées pour donner moins de lait mais de plus grande qualité.

La levée de fonds ne fait que commencer mais déjà des dizaines de contributeurs ont fait des dons, le but est de lever 3300 euros, montant des deux génisses issues d'un élevage bio de la région. Les dons commencent à 10 euros avec des yaourts et selfies avec une des génisses en contrepartie jusqu'à 200 euros où les donateurs pourront en plus trouver le nom du veau! L'opération est à retrouver sur le site Miimosa, plateforme dédiée aux levées de fonds de produits agricoles.

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