« François Fillon a reçu l'onction de 2,9 millions d'électeurs, on ne va pas discuter 107 ans... » Député du Rhône, président du groupe Les Républicains à la métropole de Lyon et de la fédération locale de son parti, Philippe Cochet n'a jamais caché sa préférence pour Nicolas Sarkozy ? hier comme aujourd'hui. Mais il est allé à Paris pour participer au rassemblement du Trocadéro. Sans se poser de questions.
François Fillon n'était, certes, pas à l'origine son candidat, mais tant qu'il portera les couleurs LR, il sera rangé derrière lui. Philippe Cochet garde sa position. Question de loyauté et de principe. « Qu'il y ait débat, d'accord, mais quand on a fixé une règle, on s'y tient, lance-t-il. Ne perdons pas de vue l'objectif principal, à savoir l'alternance dans l'intérêt du pays. » Ce gaulliste, chef de file de la droite lyonnaise, en a plus qu'assez des palinodies qui minent sa famille politique. Et des fracas médiatiques des uns et des autres. « Il y a, d'un côté, les divas des plateaux télé qui, depuis des années, font des calculs pour décrocher un maroquin ministériel et, de l'autre, les élus de la vraie vie qui ont pour but de servir l'intérêt général. »
« Ces retraits, c'est peanuts »
Certains dressent, non sans gourmandise, la liste de ceux qui fuient la maison Fillon ? Philippe Cochet relativise. « Même s'il y a 300 défections, qu'est-ce que cela...
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