C'est une échoppe située dans le souk à proximité du prestigieux musée d'art islamique de Doha. À l'extérieur, elle ne propose que des cartes postales et des tee-shirts à l'effigie de Tamim ben Hamad Al Thani, l'émir du Qatar. Mais à l'intérieur, derrière de grandes vitrines, des dizaines de souvenirs du IIIe Reich. Des livres, mais aussi des brassards ornés de croix gammées noires sur fond blanc, des collections de casques de SS ou avec des têtes de mort, des documents datant des années 1930-1940, des portraits d'Adolf Hitler, de face ou de profil. Ces objets sont-ils à vendre ? Le vendeur se montre très embarrassé. En l'absence de son patron ? actuellement en Europe ?, il ne peut pas répondre. Il ne s'agit, selon lui, que d'un musée dédié à des reliques nazies. Un simple musée, étrangement planté au milieu de magasins pour touristes et de restaurants?
En fait, il faut montrer patte blanche. L'établissement ne traiterait qu'avec certains initiés, des collectionneurs en quête d'écrits et de « souvenirs », qui s'échangent sous le manteau. Dans les pays occidentaux, pour tenter d'échapper aux poursuites, les éditeurs négationnistes, comme l'Allemand Ernst Zündel, qui vient de mourir, préfèrent proposer sur Internet des ouvrages de propagande, des films et des reliques du IIIe Reich. En effet, en Europe et en Amérique du Nord, la justice se montre très sévère vis-à-vis des admirateurs du nazisme, les condamnant...
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