Les membres de l'aile gauche du Parti socialiste ont beau gronder, l'exécutif est en train de jeter les dernières pelletées de terre sur le discours du Bourget de François Hollande. Exit Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, ces anciens ministres qui ont eu l'audace d'afficher leur solidarité avec les frondeurs et de critiquer des choix budgétaires qui négligent trop la justice sociale à leur goût. Bienvenue à Emmanuel Macron, l'ancien conseiller économique du président à l'origine du pacte de responsabilité. Nommé au ministère de l'Économie, il s'est empressé de réaffirmer mardi sa volonté de s'en prendre au monstre sacré des 35 heures. Avant cette sortie, le Premier ministre Manuel Valls s'était fait applaudir par les représentants du Medef lors de leur université d'été à Jouy-en-Josas en clamant son amour pour les entreprises. Il y affirmait sa volonté de revenir sur l'encadrement des loyers, et de légiférer par ordonnance sur le travail dominical. Mardi, François Rebsamen s'en prend aux chômeurs sur i>Télé. Le ministre du Travail clame sa volonté de "renforcer les contrôles", tout en déplorant les "tabous" qui pèsent sur le débat public. Le même jour, Bernard Cazeneuve s'attaquait à l'immigration dans le quotidien Libération : "On peut brandir les grands principes, mais la France ne peut pas accueillir tout le monde", a déclaré le ministre de l'Intérieur. Cette dernière déclaration s'inscrit dans le...
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