Auteurs du livre Les Coulisses du 13 novembre , les journalistes Jean-Michel Decugis, François Malye et Jérôme Vincent ont eu accès aux documents médico-légaux permettant de répondre à cette question majeure : parmi les 130 morts, certains auraient-ils pu être sauvés ? Extraits.
« Chacun a ?uvré dans sa courette, son bloc opératoire, sur sa terrasse, personne n'a de vision d'ensemble. Au total, 684 victimes blessées ont été hospitalisées, 130 morts sont à déplorer. La mortalité hospitalière, c'est-à-dire celle constatée chez les blessés admis vivants dans un des 43 établissements parisiens ou d'Île-de-France sollicités, sera très basse : 1,2 % (*). La rapidité des secours et les gestes d'urgence exécutés par les services préhospitaliers (pompiers, Samu, Croix-Rouge, protection civile, etc.), la qualité des actes prodigués à l'hôpital et l'offre considérable existant dans la région expliquent ce bon résultat.
Sept victimes blessées sont arrivées en vie, mais dans un état désespéré, dans les services de polytraumatologie des hôpitaux militaires Bégin et Percy et des établissements civils Pitié-Salpêtrière et Beaujon. Malgré les thérapeutiques extrêmes entreprises, elles n'ont pu être sauvées. Mais 123 victimes des fusillades ou des explosions déclenchées par les assaillants ont perdu la vie sur le lieu même des différentes attaques. Sans...
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