Il y a quinze ans, après le choc et l'effroi, les médecins légistes américains se sont attelés à une tâche herculéenne. Mettre un nom sur les 2 753 personnes déclarées disparues dans le World Trade Center le 11 septembre 2001. Comme le rapporte Le Parisien, 1 113 corps n'ont toujours pas pu être identifiés, soit 40 %. Un chiffre effroyable pour les familles des victimes qui sont dans l'incapacité d'offrir une sépulture à leur proche et peinent à entamer leur processus de deuil. Après les attaques sur les Twin Towers, les pompiers ont mis trois mois à maitriser les décombres fumants.
Les équipes de recherche sont parvenues à extraire 21 906 restes humains non identifiés, car en partie détruits dans l'effondrement des imposants bâtiments. Par ailleurs, les éléments ont été carbonisés dans les gravats pouvant atteindre 1 000 degrés. Environ 9 000 d'entre eux n'ont pas pu être reconnus par les tests ADN.
La douleur des familles
Afin que les familles et les proches aient un lieu pour se recueillir, les autorités ont conservé ces fragments sous une tente sécurisée dans le sud de Manhattan durant 10 ans. Une chapelle a également été aménagée. Depuis mai 2014, elles peuvent aussi se recueillir dans le sous-sol du musée du 11 Septembre, baptisé Reflection Room (lieu de méditation). Un collectif de proches se bat pour obtenir un endroit plus solennel et demande la création d'une tombe unique à...
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