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Un ISF vert pour la transition écologique? "Je ne crois pas que ça passe par la fiscalité", répond Olivier Véran
information fournie par Boursorama avec Media Services 23/05/2023 à 10:30

"Un accroissement des prélèvements obligatoires sera probablement nécessaire", selon les auteurs du rapport sur la décarbornation de l'économie française remis à Elisabeth Borne, qui estiment qu'il "pourrait être assis sur le patrimoine financier des ménages les plus aisés".

Olivier Véran, le 3 mai 2023, à Paris ( AFP / BERTRAND GUAY )

Olivier Véran, le 3 mai 2023, à Paris ( AFP / BERTRAND GUAY )

"Je ne vous dis pas que ça n'a pas de sens", mais... Au lendemain de la présentation du rapport sur la décarbornation de l'économie française, qui plaide notamment pour l'alourdissement de la dette publique et la taxation du patrimoine des plus aisés, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran est revenu à l'antenne de France Inter sur les mesures proposées par l'économiste Jean Pisany-Ferry, qui a piloté ce rapport.

L'économiste, commissaire général de France Stratégie, évoque notamment parmi les pistes potentielles un nouvel impôt temporaire et ciblé pour les plus aisés. Interrogé sur ce possible "ISF vert", Olivier Véran ne s'y montre pas favorable.

"Si une taxe suffisait à transformer notre pays et verdir la planète, ce serait formidable"

Le ministre rappelle les propos d'Elisabeth Borne, qui a indiqué que la transition écologique appelait à faire "contribuer davantage" Pour la première ministre, l’effort doit être "proportionné et équitablement réparti". "Personne n’est à l’abri, on va demander un peu aux plus petits, beaucoup aux gros", résumait-on à Matignon, selon des propos rapportés par Le Monde .

"Est-ce que ça passe par la fiscalité? Je ne crois pas!", a pour sa part estimé Olivier Véran, mardi 23 mai. "Si une taxe suffisait à transformer notre pays et verdir la planète, ce serait formidable, mais je ne crois pas que ce soit l'enjeu", a ajouté le ministre. "L'enjeu est de nous embarquer tous dans des changements de comportement, de modes de consommation et de production", a t-il conclu.

Les investissements nécessaires pour décarboner l'économie française vont ralentir la croissance et alourdir la dette publique dans les années à venir, selon un rapport publié lundi par France Stratégie qui envisage de taxer le patrimoine des plus aisés. Remplacer l'usage du pétrole, du gaz ou du charbon par des énergies renouvelables et du nucléaire reposera à 85% "sur la substitution de capital aux énergies fossiles" et seulement à environ 15% sur des efforts de sobriété, comme baisser la température des pièces chauffées ou se déplacer moins, selon ce rapport commandé par la Première ministre Elisabeth Borne à Jean Pisani-Ferry. Ainsi la décarbonation va appeler à un supplément d'investissement de 66 milliards d'euros par an en 2030, affirme le document dont la rapporteure est l'inspectrice générale des finances Selma Mahfouz.

12 commentaires

  • 23 mai 12:19

    Il fadtait leur dire quil y a deux siècles un Mt de la Fontaine a crit un joli conte p


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