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Transparency réclame l'abandon des poursuites au procès LuxLeaks
information fournie par Reuters 26/04/2016 à 11:07

OUVERTURE À LUXEMBOURG DU PROCÈS "LUXLEAKS"

OUVERTURE À LUXEMBOURG DU PROCÈS "LUXLEAKS"

LUXEMBOURG (Reuters) - Transparency International a réclamé mardi l'abandon des poursuites à l'encontre de deux anciens collaborateurs de PricewaterhouseCoopers (PwC) et d'un journaliste, tous trois français, poursuivis dans l'affaire "LuxLeaks", à l'occasion de l'ouverture de leur procès au Grand Duché.

Au centre de cette affaire figure le "lanceur d'alerte" Antoine Deltour, accusé d'avoir remis au journaliste Edouard Perrin, de l'émission "Cash Investigation", diffusé sur France 2, des documents confidentiels révélant l'existence d'accords fiscaux entre le Luxembourg et de nombreuses multinationales.

Ces accords, mis au point par des cabinets de conseil dont celui de PwC, auraient permis à des entreprises telles qu'Apple, Amazon, Pepsi ou Disney de minimiser leurs impôts.

"Antoine Deltour doit être protégé, salué et non poursuivi. Les informations ont été révélées dans l'intérêt général. C'est pourquoi, nous avons demandé à PwC Luxembourg de retirer ses plaintes", déclare Cobus de Swardt, directeur général de Transparency International, dans un communiqué.

Pour le consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), l'inculpation d'Edouard Perrin est une atteinte à la liberté de la presse.

Le ministre français des Finances Michel Sapin, dont le projet de loi relatif à la lutte contre la corruption et la transparence de la vie économique intègre des mesures pour protéger les lanceurs d'alerte, a réaffirmé mardi matin sur LCI cette nécessité, en soulignant que "la première des protections, c'est l'anonymat."

"Un lanceur d'alerte, c'est quelqu'un qui ne fait pas ça pour gagner de l'argent, c'est quelqu'un qui fait ça parce qu'il défend l'intérêt général et qu'il pense que c'est, au fond, une obligation morale pour lui. Il doit d'autant plus être protégé", a-t-il déclaré.

Le texte, surnommé "loi Sapin 2", sera débattu à l'Assemblée dans le courant du mois de juin.

(Michele Sinner et Myriam Rivet, Jean-Philippe Lefief pour le service français)

1 commentaire

  • 26 avril 11:20

    Toujours 3 métros de retard...ce Sapin et Cie...???...:-(((


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