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Suisse : des ménagères françaises s'improvisent prostituées
information fournie par Le Point 18/12/2014 à 16:57

Le quartier des Pâquis, juste à côté de la gare Cornavin, et à quelques pas des rives du lac Léman, s'anime dès le début de l'après-midi. Il accueille le plus grand nombre de péripatéticiennes, de salons de massage, d'agences d'escortes et d'appartements privés dédiés à l'exercice de la prostitution de la Cité de Calvin. Avec la crise, les prostituées commencent à se marcher sur les pieds. Une étude menée par la Cour des comptes, publiée cette semaine, révèle que leur nombre a triplé en six ans, passant de 385 à 1 188. Il ne s'agit pas d'estimation. En effet, le canton de Genève s'est doté d'une loi sur la prostitution qui contraint les travailleuses du sexe à posséder un permis de séjour valable et à s'inscrire à la Brigade des moeurs. Elles payent des impôts et cotisent pour leur santé et leur retraite. En contrepartie, elles peuvent exercer librement leur profession sans tomber sous la coupe de souteneurs. Selon Aspasie, une association qui défend les prostituées genevoises, il faut ajouter "environ 10 % de personnes sans papiers travaillant dans ce secteur". Un prix plancher pour une passe Selon cette étude, commandée par le département (ministère) de la Sécurité et de l'Économie du canton de Genève, il n'y a que 5 % de Suissesses. Les autres viennent de France, d'Espagne, de Hongrie. Pour la plupart, ce ne sont pas des professionnelles, mais des mères de famille qui ne parviennent plus à joindre les deux bouts. Des...

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8 commentaires

  • 30 décembre 10:46

    Un peu comme nos politiques, mais la cela se passe en France!


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