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SNCF : LR réclame une réforme pour "encadrer" le droit de grève
information fournie par Boursorama avec Media Services 15/02/2024 à 12:28

( AFP / JACQUES DEMARTHON )

( AFP / JACQUES DEMARTHON )

"Il faut dire stop à ceux qui prennent les Français en otages", a déclaré le président des Républicains Eric Ciotti sur TF1 ce jeudi 15 février.

Faut-il "encadrer" le droit de grève ? C'est ce qu'ont réclamé ce jeudi 15 février les chefs de file des Républicains, à quelques heures d'un mouvement massif des contrôleurs SNCF en plein weekend de vacances. "Il faut dire stop à ceux qui prennent les Français en otages", a ainsi déclaré le président des Républicains Eric Ciotti sur TF1, dénonçant la "surenchère permanente" des syndicats de la SNCF qui "détruisent leur entreprise".

Affirmant qu'il "n'y a pas eu une année sans grève depuis 1947" dans l'ex-monopole public, il a annoncé son intention de "poser des textes législatifs pour encadrer" le droit de grève dans les transports. Objectif partagé par le président du Sénat Gérard Larcher, qui a lui aussi déploré sur BFMTV et RMC que les usagers soient "une fois encore pris en otages d'une négociation sociale". "La grève doit être l'arme ultime", mais elle est "devenue un instrument de la négociation", a-t-il ajouté, souhaitant à son tour "prendre des dispositifs qui fassent que cet usage de la grève ne soit pas une prise d'otage". Il entend pour cela s'appuyer sur une proposition de loi des sénateurs centristes, qui prévoit d'instaurer jusqu'à 60 jours "pendant lesquels il ne pourrait pas y avoir de préavis de grève", comme l'a expliqué sur Radio J leur chef de groupe Hervé Marseille, pour qui "le droit de grève n'est pas menacé, mais simplement trop utilisé" en France.

A l'extrême droite en revanche, le vice-président du RN Sébastien Chenu s'est dit sur franceinfo "pas favorable à ce qu'on interdise le droit de grève dans notre pays". "Je ne reprocherai jamais à des gens qui se lèvent tôt d'essayer de défendre leur pouvoir d'achat", a-t-il expliqué, même si "sur la forme (...) c'est compliqué de comprendre que c'est le moment pour se faire entendre" en pleines vacances scolaires. Son collègue député Jean-Philippe Tanguy a également souligné sur France Inter que "cette grève met au cœur de l'actualité la question des salaires", tout en regrettant le "mode d'action contre-productif" des syndicats, qui "donnent des arguments au gouvernement pour s'opposer à leurs revendications".

14 commentaires

  • 15 février 14:25

    La SNCF n'est donc pas le paradis que l'on nous veut faire croire. Plus intéressant de dealer......


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