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"Sectaire", "diviseur" : Jean-Luc Mélenchon étrille le PS après son choix d'une liste autonome aux Européennes
information fournie par Boursorama avec Media Services 06/09/2023 à 14:02

Après les communistes et les écologistes, les socialistes deviennent la troisième formation de la Nupes à se prononcer en faveur d'une liste autonome aux élections européennes.

Jean-Luc Mélenchon à Châteauneuf-sur-Isère, le 25 août 2023. ( AFP / JEFF PACHOUD )

Jean-Luc Mélenchon à Châteauneuf-sur-Isère, le 25 août 2023. ( AFP / JEFF PACHOUD )

Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a dénoncé mercredi 6 septembre la "guerre de clans" au sein du Parti socialiste qui fait, selon lui, "payer" à toute la gauche "le prix de ses synthèses internes". Les socialistes ont adopté mardi le principe d'une liste autonome aux européennes.

"Sectaire aux sénatoriales, diviseur aux européennes , le PS fait payer à toute l'union populaire le prix de ses synthèses internes. Mais elles finissent elles aussi en guerre de clans. Incorrigible", écrit le leader insoumis sur X (anciennement Twitter). Mardi soir, le Parti socialiste a adopté, à l'unanimité de son bureau national, son texte d'orientation stratégique pour les élections européennes, qui prévoit le principe d'une liste autonome et sera soumis le 5 octobre au vote des militants.

Communistes, écologistes et socialistes autonomes

Après les communistes et les écologistes, les socialistes deviennent la troisième formation de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) à se prononcer en faveur d'une liste autonome aux élections européennes de juin 2024, alors que La France insoumise pousse -en vain jusqu'ici- à une union de la gauche pour ce rendez-vous électoral.

Le PS reste divisé en interne sur l'accord qui lie les partis de gauche au sein de la Nupes : le courant majoritaire du premier secrétaire Olivier Faure y est favorable, alors que ceux de ses opposants, Nicolas Mayer-Rossignol et Hélène Geoffroy, y sont hostiles.

Peu de temps après l'annonce du PS, Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol n'ont pas tardé à s'opposer publiquement sur le réseau social X.

Le maire de Rouen s'est dit heureux que le PS "ait rejoint la ligne que nous défendions : une gauche pro-européenne, claire sur l'Ukraine, sans alliance de la carpe et du lapin", en référence à l'alliance avec LFI.

"Personne ne t'a rejoint", a rétorqué le patron du PS, lui demandant d'"arrêter de trahir les décisions collectives en leur donnant tes interprétations qui contredisent tous nos débats".

11 commentaires

  • 08 septembre 09:22

    oui il faut dissoudre la france islamiste


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