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Retraites: Emmanuel Macron "joue l'opinion contre les syndicats", accuse Fabien Roussel
information fournie par Boursorama avec Media Services 28/03/2023 à 12:12

Le leader du PCF regrette également un "durcissement de la politique du maintien de l'ordre", qui "non seulement fait des dégâts humains, mais contribue à concentrer l'actualité sur les violences", masquant la mobilisation populaire contre le projet du gouvernement et du chef de l'Etat.

Fabien Roussel, le 21 mars 2023, à Paris ( AFP / Emmanuel DUNAND )

Fabien Roussel, le 21 mars 2023, à Paris ( AFP / Emmanuel DUNAND )

La gauche, par la voix de plusieurs de ses ténors, a accusé Emmanuel Macron de "jouer le pourrissement" du mouvement social contre la réforme des retraites et un "jeu extrêmement dangereux avec la démocratie". "C'est une ficelle un peu grosse quand même que d'avoir un président de la République qui joue le pourrissement, qui n'écoute pas, qui est méprisant, qui suscite de la colère, une colère incontrôlable, une colère que je ne cautionne pas", a dénoncé sur Europe 1 le patron du PCF Fabien Roussel, mardi 28 mars.

Selon lui, Emmanuel Macron "joue l'opinion contre les syndicats" et il y a "une volonté de la part du président de la République de radicaliser le mouvement, de susciter la colère".

"Une sorte de complicité qui permet de pourrir le mouvement social", estime Roussel

Les opposants à la réforme des retraites vont à nouveau manifester partout en France mardi, pour une dixième journée d'action à haut risque avec "nettement plus" de jeunes remontés contre un gouvernement inflexible, et un dispositif de sécurité "inédit".

Le leader du PCF a déploré la présence d'éléments violents, dont certains "black blocs" d'ultra-gauche, dans les manifestations. "Il y a une absence de réaction des forces de l'ordre et une sorte de complicité qui permet de pourrir le mouvement social", accuse t-il. "Comment ça se fait qu'ils arrivent à être devant les cortèges et s'en prendre autant aux organisations syndicales?" demande t-il.

"Il y a une politique de maintien de l'ordre décidée par les autorités, y compris par le ministère de l'Intérieur, qui conduit à des violences policières", a t-il encore ajouté.

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